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    COLETTE

    CHAMBRE 212

    THEATRE DE L'ENTREPÔT
    1 ter, boulevard Champfleury
    84000 AVIGNON
    réservation 04 90 86 30 37
    www.misesenscene.com
    18h20
    relâche le mardi et 12.07
    Chorégraphe :
    Judith DESSE
    Interprètes :
    Kasia Stankiewicz, Judith Desse
    Création musicale : Jerome Baur
    Mixage : Eric Lazor
    Costumes : Judith Desse
    Scénographie : Judith Desse
    Création lumière : Danielle Milovic
    Soutiens :
    Loterie Romande, Fondation Ernst Göhner, Bourse chorégraphique SSA, SIS, Mécénat Sig, Théâtre 2.21, SPEDIDAM

    CONTACT

    Directrice artistique

    Judith DESSE

    cie.judithdesse@gmail.com

    06 43 86 42 51

    Chargée de diffusion

    Katiab Dalloul

    k.dalloul.diffusion@gmail.com

    06 62 25 2399

    Attachée de presse

    Sabine Arman

    sabine@sabinearman.com

    06 15 15 2224

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    Une tête qui se relève, un dos qui s’arrondit, un regard qui se lève,une main qui tremble...

    Avec «Colette-chambre 212 », la danseuse et chorégraphe Judith Desse signe une mise en scène, saluée par la critique, ( nommée « Coups de cœur 2024 » – Le Temps ) en plongeant les spectateurs dans le quotidien d’une maison de retraite où s’organise une vie d’attente, de joie et de solitude.
    Auparavant infirmière, Judith Desse chorégraphie la mémoire des corps qu’elle a côtoyés, nettoyés, soignés durant des années.
    Sur scène, une soignante et une résidente, deux corps vulnérables recouverts d’argile, expriment la violence et la beauté de leur lien, de leur vie en chambre 212.
    A travers des danses saccadées, subtiles et minimalistes, elles témoignent de la solitude et de l’extrême joie rencontrées dans ces
    lieux de l’au-revoir. Rythmées par la cadence des soins, des toilettes et des repas, elles n'ont d’autre choix que de danser au milieu de corps qui errent,
    tanguent, tombent. Nous accompagnerons ces deux corps « argilés » qui sculptent l’espace et le cendrent avant l’heure du fait du manque de moyens, et de la surcharge de travail. Leur corps élimés s’envoleront pour une dernière danse qui appelle à s ’émerveiller et rêver dans des institutions trop souvent oubliées.
    Un voyage brut et poétique, parfois absurde, qui nous amène à regarder la réalité d’une maison de retraite où deux femmes font face à l’abandon
    d’un système.

    Judith Desse a réalisé durant plusieurs années dans différents EHPAD, un travail d’enregistrement sonore pour plonger les spectateurs-trices en
    immersion dans la vie de nos aînés-e-s. Oscillant entre fiction et documentaire, elle livre un témoignage empli d’humanité et de violence pour regarder autrement ces corps, sans oublier que nous serons ces corps-là demain.

    « Colette-chambre 212 » rend hommage à ma grand-mère, partie trop tôt, trop vite en Ehpad à la suite d’une mauvaise prise en charge. Le décès de ma grand mère, la lecture de l’ouvrage « Les fossoyeurs » du journaliste français Victor Castanet ont ranimé en moi, une mémoire enfouie concernant le monde médical, la prise en charge, le soin des personnes âgées, et ont fait ressurgir un vécu mis de côté au profit du monde artistique.
    La nécessité de raconter, danser ce que j’ai vécu, vu et entendu m’a paru évident, nécessaire pour raviver la mémoire de nos aînés-es » Judith Desse

    DANSER AU MILIEU DU CHAOS, AU COEUR DE LA SOLITUDE ET DE L'EXTRÊME JOIE DONT TÉMOIGNENT CES LIEUX DE L'AUREVOIR

    Judith Desse a réalisé durant plusieurs années dans différents EHPAD, un travail d'enregistrement sonorepourplonger les spectateurs-trices en immersion dans la vie de nos aînés-e-s. Oscillant entre fiction et documentaire, elle livre un témoignage empli d'humanité et de violence pour regarder autrement ces corps, sans oublier que nous serons ces corps -là demain.
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